Adresse
Centre Culturel Irlandaiscontact
Titre : | Le Symbole Yeatsien dans la mouvance des symbolistes (1999) |
Auteurs : | Jacqueline GENET, Auteur |
Type de document : | Article |
Dans : | Etudes irlandaises (Vol 24 n 1 1999) |
Article en page(s) : | p. 39-62 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | |
Résumé : | Yeats élabore sa conception du symbole dans le contexte littéraire de la fin du siècle où l'esthétique symboliste gagne le théâtre et où l'occultisme confirme l'intérêt pour le symbole ; il n'est pas non plus étranger aux courants artistiques et littéraires de Grande-Bretagne. Reprenant la distinction de Coleridge, il estime que le symbole relève de l'imagination, alors que l'allégorie est le produit de la fantaisie. Il distingue symboles "émotionnels", essentiellement personnels, et symboles "intellectuels" qui appartiennent à la tradition. La grande littérature naît d'un mélange dialectique de l'imagination antithétique du masque et l'imagination visionnaire ; dans les deux cas l'art est symbolique. Son discours symboliste est théorie littéraire et croyance métaphysique. La doctrine des correspondances l'encourage dans son processus d'associations symboliques. L'élaboration d'un symbole s'opère selon une méthode de surimposition et de syncrétisme. Un symbole peut suggérer son contraire. L'idéalisme symboliste est naturellement porté vers tous les ailleurs que proposent les mythes. En se concrétisant, les symboles s'insèrent dans le tissu poétique. Tous nous conduisent à la Grande Mémoire, sorte d'inconscient collectif. Cette exploration de l'inconscient s'inscrit dans la ligne des symbolistes étrangers. La découverte majeure du symbolisme est l'inconscient et son instrument le symbole |
Pays de publication : | France |
Lieu de publication : | Villeneuve d'Ascq |
Mention de responsabilité : | Jacqueline Genet |
Fonds : | Médiathèque |