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Titre : | Yeats et la mort (2005) |
Auteurs : | Jacqueline GENET, Auteur |
Type de document : | Article |
Dans : | Etudes irlandaises (Vol 30 n 1 2005) |
Article en page(s) : | p. 37-54 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | |
Résumé : | Le macabre, trait de l'esthétique fin de siècle, est perceptible chez le Yeats de The Rose. Maud Gonne est intégrée dans « A Dream of Death ». The Shadowy Waters suggère, avec des images rossettiennes, l'accomplissement symbolique, au-delà de la mort, de l'union des deux amants. Au fil des ans, un registre des morts s'inscrit dans la poésie (The Wild Swans at Coole), avec parfois une mythification du défunt haussé au rang de héros (Parnell), l'événement historique devenant rituel sacré. Alors le poète s'interroge sur la mort, transfiguration ou anéantissement. « Blood and the Moon » affirme que seuls les morts connaîtront la sagesse ; « faire son âme » est l'une des manières d'affronter la fin imminente. Par contre, « The Man and the Echo » exprime la tentation de l'oubli dans l'anéantissement ; l'homme, pareil à un animal mourant, crie son désespoir. L'ombre de la mort qui exacerbe le désir de profiter de la vie transforme l'être humain en personnage tragique. A l'Ouest, au coeur du désespoir, nous entendons le cri héroïque des personnages de tragédie ; l'Orient a pour solution la réincarnation. Cette « joie tragique » (« Lapis Lazuli ») est un message humaniste. Tout en imputant à l'homme la création de la mort, le poète tente d'explorer les « vérités de momie ». Si la mort dans son épitaphe est considérée avec une indifférence héroïque, elle reste dans « The Apparitions », « the increasing Night / That opens her mystery and fright » |
Pays de publication : | France |
Lieu de publication : | Villeneuve d'Ascq |
Mention de responsabilité : | Jacqueline Genet |
Fonds : | Médiathèque |